Journée internationale du cancer de l’enfant : le cancer chez les enfants et les adolescents doit être diagnostiqué précocement

Diagnostic de cancer sont toujours difficiles pour le patient et sa famille, notamment en cas de tumeurs enfants et jeunes. C’est dans cet esprit que la Journée internationale du cancer de l’enfant – célébrée aujourd’hui (15) – apporte un message important : les parents doivent être conscients des signes et des symptômes, et rechercher une assistance spécialisée en cas de suspicion, afin que la maladie puisse être détectée tôt et qu’elle ait besoin d’être détectée. .

« Par rapport aux cas chez l’adulte, les tumeurs de l’enfant sont beaucoup plus agressives et évoluent plus rapidement. En revanche, la réponse aux thérapies est généralement beaucoup plus rapide, ce qui signifie que la plupart des cas de cancer infantile sont curables à condition qu’il y ait un diagnostic précoce et que l’enfant soit rapidement orienté vers les soins d’une équipe prête à faire face aux spécificités.  » de la maladie chez les jeunes », explique Sidnei Epelman, responsable de la spécialité d’oncologie pédiatrique au Oncocliniques.

Considéré comme la première cause de décès par maladie chez les enfants (8 % du total) et la deuxième cause de décès en général, le cancer de l’enfant représente 7 930 nouveaux diagnostics chaque année, selon les estimations de l’Institut national du cancer (Inca) pour les trois Période de 2 ans : 2023-2025.

Parmi les types de tumeurs les plus courants chez les moins de 19 ans figurent : la leucémie, le lymphome et les tumeurs du système nerveux central. Malgré cette classification commune, il convient de rappeler que ces maladies diffèrent des cas observés chez les adultes, compte tenu des caractéristiques de développement à ce stade de la vie. Il existe également un certain nombre de tumeurs plus rares, identifiées exclusivement dans les premières années de l’enfant, comme le rétinoblastome, qui nécessitent une attention parentale afin que les signes ne passent pas inaperçus.

« Il est essentiel de souligner que les jeunes ont tendance à réagir plus positivement aux traitements. L’important est de garantir qu’ils disposent d’une ligne de soins qui aborde non seulement ce regard sur le cancer, mais aussi la pluralité des défis que représente la phase de croissance, garantissant à ces enfants et adolescents les conditions pour se développer pleinement dans tous les sens. », souligne l’oncologue pédiatrique.

Le spécialiste souligne également que le parcours de lutte contre le cancer infantile comprend la réalisation de thérapies dans des centres d’oncologie dédiés au traitement des tumeurs pédiatriques, l’utilisation de protocoles coopératifs et une ligne de soins de support, essentiels pour garantir un regard pluriel sur les besoins des patients qui sont encore en phase de transformation et de développement, tant physique qu’émotionnel. « Les oncologues pédiatriques travaillent ainsi ensemble et sont intégrés dans des équipes multidisciplinaires, qui comptent sur la collaboration de chirurgiens, radiothérapeutes, pathologistes, hématologues, infirmières, psychologues, nutritionnistes et physiothérapeutes, entre autres professionnels ».

L’oncologie de précision est un allié

Au cours des dernières décennies, les techniques de traitement et de diagnostic ont beaucoup évolué, guidées également par une meilleure connaissance des mécanismes génétiques qui conduisent à l’émergence de la maladie. Cela a modifié le scénario de traitement, avec l’ajout de nouvelles alternatives thérapeutiques qui ont des impacts positifs sur la qualité de vie de ces jeunes patients atteints de cancer.

«Quand on parle de cancer infantile, on fait référence à un grand nombre de maladies très différentes les unes des autres. Jusqu’au milieu des années 1970, les enfants et adolescents atteints de cancer recevaient le même traitement que les adultes, malgré des caractéristiques biologiques et organiques très différentes. Aujourd’hui, le scénario est très différent, avec des lignes de soins spécifiques pour cette partie des patients, ce qui garantit de meilleurs résultats », explique Sidnei Epelman.

En ce sens, les outils, technologies et innovations de la médecine de précision visent précisément une plus grande assertivité et efficacité du diagnostic. Cela permet des traitements de plus en plus personnalisés, c’est-à-dire des traitements qui peuvent atteindre chaque personne et sa maladie de la manière la plus précise possible. Le séquençage génétique permet de comprendre en détail la tumeur, son évolution et ses particularités. Cela permet de réfléchir à des solutions, y compris pédiatriques, pour combattre cette maladie avec moins d’effets secondaires et plus efficacement, en améliorant le pronostic dans différents cas et types de tumeurs.

« L’analyse génomique est l’une des alternatives utilisées, y compris dans le cas des tumeurs pédiatriques, avec de bons résultats pour la leucémie, la plus fréquente chez les enfants et les adolescents, et d’autres types de tumeurs qui touchent cette partie de la population. Ces connaissances scientifiques avancées offrent un nouvel horizon pour des soins complets, complets et totalement individualisés, qui respectent les besoins et l’histoire de vie de chaque individu », souligne le responsable de la spécialité d’oncopédiatrie pédiatrique du Groupe Oncoclínicas.

Une date alerte sur les cancers chez l’enfant et la jeunesse

Précisément parce qu’elles subissent des transformations majeures dans leur corps, les tumeurs qui touchent les enfants et les adolescents se comportent également différemment de celles qui apparaissent chez les adultes. Dans la plupart des cas, les tumeurs de cette première phase de la vie sont constituées de cellules indifférenciées, ce qui permet une meilleure réponse aux traitements. Les chances de guérison, de survie et de qualité de vie sont d’autant plus grandes que le diagnostic est précoce et précis, car seule cette information permet de déterminer le traitement le plus efficace pour ce patient.