La loi garantit une assistance psychologique aux femmes enceintes et post-partum au SUS

Il a été publié hier (9) sur Journal officiel de l’Union Loi 14 721/2023, qui complète le Statut de l’Enfant et de l’Adolescent (ECA) sur le droit des femmes enceintes et post-partum à l’assistance psychologique dans le Système de Santé Unifié (SUS), en plus d’assurer la promotion de campagnes de sensibilisation à la santé mentale. Les mesures entrent en vigueur dans 180 jours.

La nouvelle loi complète l’article 8 de l’ECA, qui traite des soins aux femmes avant, pendant et après la grossesse, à travers le SUS. Depuis 2009, un paragraphe attribuant la responsabilité aux pouvoirs publics de fournir une assistance psychologique aux femmes avait déjà été inclus.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on estime que dans les pays développés, une femme sur dix connaît des problèmes liés à la santé mentale pendant la période périnatale, comme l’anxiété et la dépression. Dans les pays moins développés, une femme sur cinq est touchée par une maladie mentale.

Au Brésil, une étude réalisée par l’École nationale de santé publique Sérgio Arouca (Ensp/Fiocruz), en 2012, a montré une prévalence des symptômes de dépression chez 26,3 % des femmes dans la période de 6 à 18 mois après l’accouchement.

Avec la publication de la loi, un nouveau paragraphe définit que « l’assistance psychologique aux femmes enceintes, aux femmes en travail et aux femmes venant d’accoucher doit être indiquée après évaluation par un professionnel de santé pendant la période prénatale et post-partum, avec orientation selon le pronostic ».

En plus d’établir des procédures d’assistance psychologique, la loi prévoit également que les hôpitaux et établissements de santé pour femmes enceintes, publics et privés, développent des activités éducatives pour sensibiliser, clarifier et respecter la santé mentale des femmes pendant la grossesse et la période post-partum. (Avec des informations de l’Agência Brasil)