La Commission de la Santé de Chambre des députés a approuvé un projet de loi qui autorise la création, par le gouvernement, de la Campagne nationale permanente de prévention et de premiers secours en cas d'obstruction des voies respiratoires.
Le remplacement du rapporteur, la députée Flávia Morais (PDT-GO), a été approuvé pour le projet de loi 8248/17, par le député André Figueiredo (PDT-CE). La version originale ne traitait que de l'étiquetage des aliments présentant un risque d'étouffement.
« Des mesures isolées, telles que des avertissements, ne permettront pas d'atteindre l'objectif souhaité », a déclaré le rapporteur. « La mise en place d'une politique publique de sensibilisation, de prévention et de premiers secours en cas d'obstruction des voies respiratoires sera plus efficace », a-t-il déclaré.
Actions
Selon le texte approuvé, les actions suivantes doivent être réalisées, entre autres :
- campagnes éducatives dans les médias;
- formation de professionnels dans les établissements d'enseignement et de santé; C'est
- diffusion d’informations et de matériel pédagogique auprès de la communauté scolaire et des établissements de santé.
La proposition modifie également le statut de l'enfant et de l'adolescent (CEA). Ainsi, les établissements qui dispensent des soins prénataux ou d'accouchement développeront des actions visant à prévenir les accidents de la petite enfance pour les femmes enceintes et leurs accompagnants.
Étiquetage
La version originale du député André Figueiredo exige l'identification de l'âge approprié pour la consommation de certains produits, comme les bonbons durs, les sucreries et les charcuteries. Le texte avait été approuvé par la Commission de protection des consommateurs.
Selon lui, la taille, la forme ou la consistance des aliments peuvent être des facteurs de risque d'ingestion par les enfants de moins de 6 ans. « La Société brésilienne de pédiatrie a déjà averti que les enfants sont plus susceptibles de s'étouffer », a-t-il commenté.
Prochaines étapes
Le projet est en cours de traitement final et sera encore analysé par la Commission Constitution, Justice et Citoyenneté. (Avec des informations de l'Agência Câmara de Notícias)