Plongée dans la méthode Soroban : Un décryptage du monde ancien de l’arithmétique japonaise
Au fil des siècles, les peuples ont trouvé diverses façons de compter, de calculer et de résoudre des problèmes mathématiques complexes au-delà de leurs doigts et orteils. Parmi ces techniques, la méthode Soroban tient une place particulière. En gros terme, le soroban est une forme d’abaque originaire du Japon. Mais plutôt que de considérer le soroban comme un simple outil de calcul, la méthode Soroban incorpore une approche complète de l’éducation mathématique.
Origine et Histoire du Soroban
Le soroban a fait son apparition au XVe siècle au Japon, plus précisément en 1454, grâce à des influences chinoises. Ces cultures anciennes ont conçu l’abaque pour faciliter le calcul, l’addition, la soustraction, la multiplication, la division, le calcul de racines carrées et cubiques et autres opérations mathématiques.
Au fil du temps, le soroban a subi plusieurs modifications et améliorations jusqu’à atteindre la version moderne que l’on utilise aujourd’hui. Cette dernière représente une conception simplifiée de l’abaque original, facilitant ainsi son utilisation.
Mécanique du Soroban
L’outil soroban présente une série de tiges sur lesquelles sont enfilées des billes. Il y a en général quatre billes en bas et une en haut sur chaque tige. Chaque bille de la partie supérieure vaut 5 dans sa colonne respective, tandis que les billes inférieures en valent 1. Ainsi, le soroban peut représenter tout nombre de 0 à 9 sur chaque tige, en fonction de la position des billes. Chaque tige représente une place décimale : unités, dizaines, centaines, milliers, etc.
La méthode Soroban: Plus qu’un simple calcul
La méthode Soroban, c’est apprendre à visualiser et manipuler les nombres sur le soroban, puis parfaire ces compétences au point de pouvoir effectuer des calculs « mentaux » sans même recourir à l’appareil physique. Ces techniques offrent de nombreux avantages au-delà de simples mathématiques. Elles aident à développer la concentration, la mémoire, la créativité et même l’intuition.
Le Soroban et la médecine douce : un lien improbable
Si vous vous demandez quel est le rapport entre la méthode soroban et la médecine douce, la réponse est simple : le bien-être mental. Utiliser le soroban nécessite un niveau de concentration élevé. C’est une forme d’exercice mental qui peut aider à maintenir l’esprit actif et en bonne santé. De même, l’aspect de calcul mental du soroban peut servir de méditation, aidant à réduire le stress et à augmenter la tranquillité.
En somme, qu’il s’agisse d’une démonstration éblouissante de calcul mental ou d’un outil d’aide pour la tranquillité d’esprit, la méthode Soroban a beaucoup à offrir. Il est plus qu’un morceau de bois avec des billes ; c’est un véritable trésor du patrimoine culturel et éducatif mondial.
