Le projet de loi 2521/24 exige professionnels de santédes services publics et privés, d'informer les victimes de viol, de manière impartiale, qu'elles ont le droit de commettre avortement en cas de grossesse résultant de violences. Ils doivent également indiquer l'hôpital de référence pour interrompre la grossesse.
Selon la proposition analysée à la Chambre des Députés, l'information est un droit des victimes de viol et doit être remise au représentant légal si la victime est absolument ou relativement incapable (mineurs par exemple).
Le dossier de soins doit constater que l'information a été donnée et doit être signé par la victime ou son représentant légal. Le fait de ne pas informer la victime sera considéré comme un délit de non-assistance, aux termes du Code pénal.
Toujours selon le projet, il sera interdit d'orienter une victime de viol vers des soins prénatals, périnatals, d'accouchement ou de maternité, sans notification préalable de la possibilité légale d'avorter.
Échecs de l'information
Les équipes de santé familiale et prénatales des soins de santé primaires doivent être formées pour identifier les situations dans lesquelles l'accès à l'information a échoué et dans lesquelles les victimes poursuivent leur grossesse en raison de la méconnaissance du droit à l'avortement en cas de viol.
« Malgré le soutien légal à l'avortement dans ces cas, les femmes et les enfants victimes de viol sont souvent orientés vers des soins prénatals, périnatals, d'accouchement ou de maternité – au lieu d'être suffisamment informés sur la possibilité d'avorter », critique la députée Sâmia Bomfim (Psol -SP), auteur de la proposition.
Prochaines étapes
La proposition sera analysée par les commissions de défense des droits des femmes ; Santé; et Constitution et Justice et Citoyenneté ; et par la plénière. (Avec des informations de l'Agência Câmara de Notícias)