La gestion de la schizophrénie ne se résume pas à la simple prise de médicaments. J’ai appris quelques astuces qui m’ont permis de rester en bonne santé au cours des 10 dernières années. J’aimerais les partager avec vous.
Minimiser le stress
Pour moi, le principal déclencheur de la schizophrénie est le stress. Je l’ai appris de première main à plusieurs reprises avant que cela ne devienne clair pour moi.
J’avais commencé un nouvel emploi, assumant de nouvelles responsabilités au travail. Je ne savais pas comment aborder l’une de mes nouvelles missions. J’étais stressé et mon esprit était obsédé par le projet pendant 3 à 4 jours, pendant et après le travail.
Puis la schizophrénie est revenue – même pendant que je prenais des médicaments.
J’avais besoin d’une dose plus élevée pour me protéger de niveaux de stress plus élevés. Depuis que j’ai compris cela concernant mon cerveau et l’effet limité de mes médicaments, je maintiens consciemment un bon équilibre entre mon travail et ma vie personnelle.
Je m’assure que mon travail ne nuit pas à ma santé mentale. Je communique clairement ce que je peux entreprendre – professionnellement et personnellement. Je me mets au défi en faisant de petits pas progressifs et en évaluant mon état mental au fur et à mesure.
Le stress est bon pour s’améliorer, mais trop me causera des ennuis.
Dormir suffisamment
Après le stress, j’utilise la qualité de mon sommeil comme indicateur de ma santé mentale.
Le stress et le sommeil sont liés. Lorsque j’ai souffert de schizophrénie, mon cerveau était stressé et rempli de pensées que je ne pouvais pas arrêter. Cela m’empêchait de dormir.
Mon cerveau ne pouvait pas se réinitialiser sans un sommeil adéquat, ce qui a conduit à une psychose totale.
Parfois, rester éveillé pour lire un livre, rattraper son retard au travail ou surfer sur les réseaux sociaux est tentant. Mais je me rappelle que ce sera au détriment de ma santé mentale. De temps en temps, je peux sacrifier le sommeil. Mais en moyenne, je m’assure de disposer de 8 à 10 heures. Je règle une alarme la nuit pour démarrer ma routine du coucher, comme pour un petit enfant.
Un bon sommeil protège mon cerveau et me permet de rester en bonne santé.
Vivre dans le présent
Parce que je ne sais pas quand la schizophrénie éclatera – et cela est vrai pour n’importe quelle maladie – je vis chaque jour en pleine conscience.
Plus je vieillis, plus je connais mes priorités. La santé passe toujours en premier. Avec un esprit sain, je travaille et je joue dur. Et je remplis ma vie de personnes que j’aime et dont je prends soin, ainsi que d’activités et d’autres choses que j’apprécie.
Quels sont vos déclencheurs et vos astuces de vie ?
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