Quelle partie de votre journée passez-vous en « pilote automatique » ? Réagir aux autres de la même manière, se parler durement et s’appuyer sur les mêmes habitudes malsaines pour vous sentir mieux ?
Nous faisons tous cela parfois. Même si cela ne nous rend pas plus heureux, plus confiants ou plus résilients. C’est simplement parce que nous sommes des « êtres habitués » et que nous sommes souvent motivés par la peur et la survie, ce qui engage la partie de notre cerveau la plus axée sur les habitudes et la plus réactive.
L’approche consciente : L’acceptation de soi par la pause
Nous passons une grande partie de notre vie dans la transe du « pas assez bien », vivant selon les attentes des autres, souvent formulées dans l’enfance, ou les « devrait » que nous entendons dans nos têtes. Mais celles-ci conduisent à des actions qui ne correspondent pas à qui nous sommes réellement, à notre propre cœur, à nos vies.
Il est naturel de vouloir s’intégrer et de craindre ce qui pourrait mal se passer ; cela fait partie de notre instinct de survie et du travail d’un esprit primitif. Mais lorsque nous le retournons contre nous-mêmes, « quelque chose ne va pas » devient « j’ai tort ». Nous souffrons parce que nous sommes en guerre contre nous-mêmes.
La bonne nouvelle est que l’évolution nous a doté d’une partie plus évoluée de notre cerveau ; celui qui a la capacité de compassion, de relation et de amitié. Tout ce que nous avons à faire est de faire une pause et de prendre un moment pour nous reconnecter à nous-mêmes. Ceci est particulièrement utile lorsque nous sommes pris dans des émotions difficiles telles que le blâme ou la honte, l’effort ou des habitudes et façons de penser automatiques inutiles.
Faire une pause nous aide à renouer avec une partie de notre cerveau (et de notre âme) qui a la capacité d’avoir une perspective différente.
Il nous ramène au moment présent et nous permet d’entrer dans notre corps.
Les parties de nous qui savent comment être ici et maintenant, les parties qui savent comment réagir de manière appropriée à la vie et les parties qui savent quoi faire ensuite.
C’est si simple et si radical à la fois ! Nous pause, nous nous arrêtons quelques minutes ou plus pour mieux connaître qui nous sommes et nous lier d’amitié. Cela nous permet de répondre à nos émotions et à notre expérience actuelle avec une nouvelle perspective. Même avec une attitude amicale. Le simple fait d’être réellement présent à notre expérience est un acte de générosité ou de gentillesse – tout comme vous le seriez avec un ami ou un être cher qui souffre.
Comment une pause peut-elle aider ?
La pause nous permet de revenir à ce qui est réel. Qu’y a-t-il réellement ? Les pensées dans nos têtes sont vues telles qu’elles sont : juste des pensées !
Pratiquer la pause renforce régulièrement notre confiance en soi qui vient du contact avec les parties les plus profondes de notre être qui sont libres – qui savent instinctivement comment réagir à la vie plutôt que de réagir. Nous laissons le temps à l’esprit créatif, compatissant et intuitif d’émerger et de nous informer, avant d’avancer à nouveau avec une lumière dans le cœur, pour le bien du monde.
Cette méthode ne convient pas aux attaques de panique et aux flashbacks. Dans ces cas-là, vous devez vous ancrer dans votre corps et vous distraire des émotions.
La pause est l’un des outils que j’enseigne à mes clients qui souffrent de stress et de faible estime de soi. Il est alors pratiqué dans le contexte d’un état d’esprit de croissance et d’auto-compassion et peut devenir un outil très chargé positivement.
Si vous souffrez régulièrement d’anxiété, je vous recommande de commencer une cure d’hypnothérapie pour aller à la racine de l’anxiété et renforcer votre capacité à y faire face. L’hypnothérapie incarnée centrée sur les solutions vous aidera à rééquilibrer votre système nerveux et vous aidera à comprendre votre anxiété dont vous avez besoin pour en prendre le contrôle.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la pause, Je peux vous guider à travers trois minutes de simple présence physique, cardiaque et mentale.