Il ne s’attendait pas à ça.
Quand Thomas, 34 ans, a décidé de tester une alimentation totalement crue pendant 21 jours, c’était par curiosité.
Pas pour perdre du poids. Pas pour suivre une mode.
Juste pour voir ce que cela ferait à son énergie, sa digestion, son mental.
Résultat : au bout de quelques jours seulement, son corps a commencé à réagir de manière totalement inattendue.
Fruits, légumes, graines : rien de cuit pendant 3 semaines
Pendant trois semaines, Thomas s’impose une règle simple :
rien de chauffé au-delà de 42 °C.
Autrement dit : aucun aliment cuit, transformé ou industriel.
Son menu type ?
- Smoothies de fruits frais
- Légumes crus râpés ou marinés
- Graines germées, oléagineux, avocats, algues
- Huiles pressées à froid, jus de légumes, spiruline
Il évite le gluten, le sucre raffiné, les plats préparés… mais aussi le thé, le café et l’alcool.
Ce mode de vie, inspiré de l’alimentation vivante ou “raw food”, est censé préserver les enzymes naturelles des aliments – et dynamiser la digestion.
Mais dès la première semaine, il ressent des effets bien plus puissants.
Une fatigue étrange… puis un regain d’énergie brutal
Les 5 premiers jours sont difficiles.
Maux de tête, irritabilité, fringales soudaines.
“J’avais l’impression de manquer de tout. Mais en réalité, c’était mon corps qui se détoxifiait.”
Puis, sans prévenir, son énergie remonte en flèche.
Il se réveille avant son réveil. Il digère plus vite.
Ses douleurs articulaires chroniques s’atténuent.
Et son sommeil devient plus profond.
Mais le plus inattendu, selon lui ?
Sa concentration mentale.
“J’avais une clarté d’esprit que je n’avais pas connue depuis des années. Moins de brouillard mental, plus de focus.”
Ce que disent les spécialistes
La communauté médicale reste partagée sur l’alimentation crue.
Certains nutritionnistes saluent la richesse en micronutriments, la réduction des toxines, et les bienfaits sur le transit.
Mais d’autres mettent en garde : un régime trop long en cru peut entraîner des carences (vitamine B12, protéines complètes, fer, zinc).
Pour Thomas, l’essai a été concluant.
Il n’a pas choisi de rester 100 % cru, mais a réintégré la cuisson progressivement, avec un œil neuf sur ses habitudes.