STF : l'ouverture des cours de médecine doit suivre la loi Plus de Médecins

Le Tribunal fédéral (STF) a décidé à l'unanimité que l'ouverture des cours de médecine devait suivre la loi More Doctors. La norme établit comme politique publique l'ouverture de postes vacants dans les régions ayant une plus faible concentration de médecins par habitant. De plus, une infrastructure de qualification est disponible pour ses étudiants.

Tout au long du processus, il y a eu des désaccords concernant les institutions qui avaient déjà soumis la demande d'ouverture de nouveaux cours de médecine. Sur les 11 ministres, sept accompagnaient Gilmar Mendes, rapporteur du dossier. Ils ont compris que les institutions qui avaient déjà passé la phase initiale de documentation devaient poursuivre le processus de traitement.

Dyogo Patriota, conseiller juridique de Crub (Conseil des recteurs des universités brésiliennes), estime que la proposition du ministre Gilmar Mendes est juste. « En réalité, tous les votes de tous les ministres étaient en faveur de la modulation. Ce qui les différenciait était leur longueur. La proposition du ministre Gilmar Mendes est donc respectable en raison du moratoire du MEC (ministère de l'Éducation), qui avait une date de début et non une date de fin. Les monopoles régionaux des cours ont été générés par les grands conglomérats d’entreprises éducatives. Il y a eu une augmentation des postes vacants, bénéficiant uniquement aux champions des appels publics, mais pas aux formations les plus anciennes et les plus respectées du pays », déclare-t-il.

Il est nécessaire d'avoir un cours avec une formation de qualité qui approuve la reprise d'un système d'autorisation qui prend en compte les fautes du ministère de l'Éducation (MEC) au cours de la dernière décennie. Les avantages accordés uniquement à certains membres du segment au détriment de tous les autres EES doivent être pris en compte.

L'affaire a atteint la Cour suprême en 2023 grâce à un procès intenté par l'Association nationale des universités privées (Anup), qui demandait la reconnaissance de la constitutionnalité de l'utilisation des critères du programme Mais Médicos. D'autres groupes, comme le Conseil des universités brésiliennes (Crub), ont demandé à la Cour suprême de déclarer ce critère inconstitutionnel.

La décision sera maintenue aussi longtemps que le programme sera en vigueur. Selon la loi, le fonctionnement et l'ouverture des cours de médecine dans les établissements privés doivent être précédés d'un appel public, au cours duquel le MEC décide, sur la base des lignes directrices du programme, si un établissement pourra ou non continuer à ouvrir des cours.