Les idées fausses que les gens ont sur la migraine sont pour moi un exercice de patience. Je soupire, essaie de ne pas rouler des yeux et me rappelle qu’autrefois, je ne connaissais rien à la migraine non plus. Aussi frustrantes soient-elles, les idées fausses sont une occasion d’éduquer.
Juste un mal de tête
Je ne sais pas comment il pourrait encore y avoir des gens qui comparent une migraine à une céphalée de tension, mais ces gens existent. Commençons par les bases. Un mal de tête n’est qu’un symptôme d’une crise de migraine, et il ne se produit généralement pas avant la phase 3 d’un épisode en 4 phases.
Les troubles de l’élocution et la sensibilité à la lumière et au son arrivent quelques minutes ou quelques heures avant que la moitié de ma tête ne commence à me faire mal. Vous avez bien lu. Seule la moitié de ma tête ressent de la douleur pendant un épisode, et la douleur est généralement centrée autour d’un œil. C’est très différent d’une céphalée de tension.
Oubliez les analgésiques en vente libre pour traiter la migraine. Ceux-ci ne font rien pour soulager ma douleur. Les médicaments sur ordonnance sont le seul moyen pour moi d’interrompre un épisode. Sinon, l’attaque doit suivre son cours en environ 6 à 8 heures de douleur, de nausées et de vomissements. Encore une fois, c’est assez différent d’une céphalée de tension.
Les déclencheurs se ressemblent
« Les migraines de mon collègue sont déclenchées par le chocolat. Peut-être que vous n’avez pas de migraines », me dit un membre de la famille alors que je plonge dans un morceau de gâteau au chocolat lors d’une réunion de famille. Une fois que j’ai avalé mon gâteau, et l’envie de le traiter d’idiot, j’explique l’erreur de ses manières.
Mon outil pédagogique de prédilection consiste à comparer les déclencheurs aux allergies, car les gens comprennent les allergies. Ce n’est pas parce qu’une personne allergique est sévèrement allergique aux arachides que TOUTES les personnes allergiques sont allergiques aux arachides. Heureusement, je ne suis pas déclenché par le chocolat.
Faible tolérance à la douleur
Ne dites jamais cela à un guerrier de la migraine. N’y pense même pas. Nous pouvons dire quand vous le faites, et nous ne l’apprécions pas. Nous traversons la douleur plus souvent que vous ne le pensez. Nous faisons ce que nous devons faire pour vivre avec la douleur. Je vous assure qu’un guerrier de la migraine a une force mentale et physique qui envoie l’aiguille de la tolérance à la douleur s’envoler profondément dans la zone haute.
Le remède miracle
Il n’y a pas de remède miracle ou scientifique contre la migraine, peu importe ce que le voisin de l’oncle de votre ami a partagé sur les réseaux sociaux. Il existe plusieurs options légitimes de médicaments abortifs pour mettre fin à un épisode de migraine. Il existe également plusieurs options de médecine préventive qui peuvent aider à réduire la fréquence des attaques, mais rien ne guérit le trouble cérébral sous-jacent.
Si vous le pensez, cela arrivera
« Peut-être que si vous ne pensiez pas tout le temps aux migraines, vous n’en auriez pas si souvent. » C’est le pire conseil que vous puissiez donner à quelqu’un qui souffre de migraine et cela me donne envie de vous crier des blasphèmes. La migraine est un événement biologique, pas un événement psychologique. Aucun d’entre nous ne peut se croire dans ou hors d’une migraine. Période.
Vous devez être stressé
Veuillez déjà vous taire sur le stress ! La vie a des difficultés. Chaque minute de chaque jour ne sera pas une promenade dans le parc. Le stress arrive et je le gère de la manière dont la situation l’exige. Le stress est pas un de mes déclencheurs. J’ai eu des décennies pour déterminer mes déclencheurs. Fais moi confiance pour ce coup là.
Il y a beaucoup plus d’idées fausses sur la migraine, mais je vais m’arrêter ici. À ce stade, je n’ai plus de patience et je ne voudrais pas risquer d’être stressé. En fin de compte, si quelqu’un se trompe, profitez-en pour l’éduquer.
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Crédit photo : elenaleonova / E+ via Getty Images