La Commission des Finances et des Fiscalités de Chambre des députés a approuvé un projet permettant d'activer le service mobile de soins d'urgence (samu) au moyen de application de téléphone portable. Pour rendre le service viable, le texte prévoit les mesures suivantes :
- les opérateurs téléphoniques doivent autoriser l'utilisation de l'application sans consommer le paquet de données contracté ;
- l'application sera mise à disposition par le Système de Santé Unifié (SUS), grâce à un accord avec les municipalités intéressées à adopter le service ;
- Les utilisateurs qui envoient de faux messages d’urgence en appelant le 192 ou en utilisant l’application seront passibles d’amendes et seront tenus de rembourser les pertes aux caisses publiques.
Cela semble favorable
Le projet de loi 4506/23, du député Hugo Motta (Republicanos-PB), a reçu un avis favorable du rapporteur, le député Gilberto Abramo (Republicanos-MG). Il a recommandé l'approbation du substitut approuvé par la Commission de la santé, qui a préalablement analysé la proposition.
Abramo a inclus un amendement au texte précisant que les dépenses nécessaires à la mise à disposition de l'application sont financées par les municipalités qui choisissent d'adhérer au service, conformément à une réglementation qui sera publiée par le ministère de la Santé.
La mesure vise à éviter la création d'une nouvelle dépense obligatoire. « De cette façon, nous supprimons l'impact sur l'Union et ne transférons pas de charges vers d'autres entités fédérées », a déclaré Abramo.
Prochaines étapes
Le projet va maintenant être analysé, de manière définitive, par la Commission Constitution, Justice et Citoyenneté (CCJ). (Avec des informations de l'Agência Câmara de Notícias)