La loi complémentaire 209/24 est entrée en vigueur, ce qui réduit la bureaucratie liée au transfert de ressources vers hôpitaux universitaires fédéraux. Pour y parvenir, le texte prévoit trois mesures :
- comprend les coûts et les dépenses d'investissement des hôpitaux universitaires dans la limite minimale à appliquer annuellement à la santé ;
- exclut de cette limite les salaires des professionnels des hôpitaux universitaires et de l'entité qui les gère – Empresa Brasileira de Serviços Hospitalares (Ebserh) ; et
- permet le transfert de ressources issues des amendements parlementaires pour le financement et l'investissement dans ces hôpitaux à travers la décentralisation du budget du Fonds National de Santé (FNS).
Sécurité juridique
La nouvelle loi vise à assurer la sécurité juridique afin que le ministère de la Santé puisse allouer des ressources discrétionnaires (investissements) et des modifications parlementaires aux hôpitaux universitaires fédéraux. Jusqu’alors, ces transferts étaient inclus dans le minimum constitutionnel consacré à l’éducation et non à la santé.
Les valeurs minimales appliquées à la santé publique par les gouvernements sont définies dans la Constitution et la loi complémentaire 141/12, soit 12% des impôts pour les États, 15% des impôts pour les communes et 15% des recettes nettes courantes dans le cas de l'Union. .
Le réseau des hôpitaux universitaires fédéraux est composé de 51 unités reliées à 36 universités. Sur ce total, 45 hôpitaux sont liés à Ebserh, une entreprise publique appartenant au ministère de l'Éducation (MEC).
Origine de la loi
La loi complémentaire 209/24 a été publiée au Journal officiel de l'Union. Il n'y a pas eu de veto présidentiel.
La règle est née d'un projet (PLP 72/24) du sénateur Veneziano Vital do Rêgo (MDB-PB), actuel 1er vice-président du Sénat, approuvé par la Chambre des députés avec l'avis favorable du député Damião Feliciano (União- PB). (Avec des informations de l'Agência Câmara de Notícias)