La Commission Constitution, Justice et Citoyenneté de la Chambre des Députés a approuvé un projet de loi du Sénat qui permet au Système de Santé Unifié (SUS) d’effectuer des tests pour identifier des biomarqueurs pour la détection précoce du cancer du sein chez les femmes considérées à haut risque. La recherche sur les biomarqueurs peut détecter les risques de mutations génétiques avant que les tumeurs ne soient cliniquement visibles.
Ayant subi des modifications à la Chambre, le projet de loi 6759/10 reviendra au Sénat.
Groupe de risque
Le rapporteur, le député Dr Victor Linhalis (Podemos-ES), a présenté un avis favorable au remplaçant de la commission précédente, qui réduit l’âge pour subir une mammographie de 40 à 35 ans, dans le cas des femmes considérées à risque.
Aujourd’hui, le SUS considère que les éléments suivants sont à risque :
– les femmes dont au moins un parent au premier degré (mère, sœur ou fille) diagnostiqué avec un cancer du sein, âgé de moins de 50 ans ;
– les femmes dont au moins un parent au premier degré (mère, sœur ou fille) a reçu un diagnostic de cancer bilatéral du sein ou de l’ovaire, quelle que soit la tranche d’âge ;
– les femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein masculin ;
– les femmes ayant un diagnostic histopathologique de lésion mammaire proliférative avec atypies ou néoplasie lobulaire sur place.
Aucune obligation
Un amendement a également été approuvé par la Commission des Finances et des Impôts qui supprime le caractère obligatoire des examens afin d’éviter une augmentation des dépenses du SUS. Cet amendement vise à adapter le projet aux dispositions de Loi sur la responsabilité fiscale.
L’amendement prévoyant que les frais de ces examens seraient financés sur le budget de la Sécurité sociale a été rejeté.
La proposition modifie la loi 11 664/08, qui établit des soins de santé complets et gratuits pour les femmes, y compris la prévention, la détection, le traitement et le contrôle du cancer du col de l’utérus et du sein. (Avec informations de l’Agence Câmara)