AFib, tu n’es pas mon patron !

J’ai eu une série d’épisodes AFib récemment, plus fréquents et plus longs et plus débilitants que d’habitude. Cela m’a mis dans l’état d’esprit du doomscroll que j’essaie si fort d’éviter. Penser à tous les « et si ». Et si c’était à ça que ressemblait le reste de ma vie (si étourdi que je peux à peine sortir du lit pour faire pipi) ? Et si je ne peux plus jamais faire de randonnée (trop étourdi) ? Et si je ne pouvais plus jamais profiter de vacances (trop étourdi) ? Et si tous mes futurs petits-enfants savaient que c’est un Oma qui est assis et peut à peine se concentrer ? Assez!

J’ai déjà écrit sur des stratégies efficaces pour éviter le catastrophisme. Facile à écrire quand je suis en rythme, mais pas si facile à mettre en pratique au jour 6 d’un très mauvais épisode AFib. Jusqu’à ce que je me rappelle qu’en fait, j’ai un certain contrôle sur le comportement de mon cœur. L’anxiété peut augmenter mon rythme cardiaque et la respiration profonde peut souvent l’aider à se corriger. Il y a eu des moments au cabinet du médecin où le médecin a fait des commentaires sur l’efficacité avec laquelle je peux réduire/normaliser mon rythme cardiaque grâce à la respiration profonde.

Mon écoute matinale du jour 6 de l’épisode AFib s’est avérée être un podcast sur la pleine conscience, ce qui m’a rappelé que j’ai laissé les pensées du doomscroll mettre en place un ménage permanent dans mon cerveau. Ce qui augmente mon anxiété, ce qui augmente mon rythme cardiaque, ce qui rend tellement plus difficile pour ma pilule dans une poche de faire son travail en me reconvertissant en rythme sinusal. Il est temps d’exercer un certain contrôle sur ce cerveau de singe. Respirez, dites à mon cerveau « Pas maintenant » pour les pensées du doomscroll, respirez un peu plus, répétez.

Et mon fil d’actualité du matin ce jour-là comprenait un article sur le fait de s’inquiéter plus intelligemment (pas moins). Je pense que l’univers veille sur moi ! Je sais que si j’ai fait tout mon possible pour changer la situation qui m’inquiète (dans ce cas, prendre ma pilule dans la poche), je dois laisser tomber l’inquiétude. Et si j’ai un plan de ce qu’il faut faire si les choses ne changent pas (dans ce cas, cela aurait été de faire une cardioversion), je peut laissez aller l’inquiétude.

Comme mentionné précédemment, ce dernier épisode AFib était un doozy. La pilule dans la poche a finalement fonctionné, peut-être parce que j’ai pu calmer mon anxiété à propos de l’épisode. Je suis en rythme depuis plusieurs semaines maintenant (touche du bois). C’était un bon rappel que je dois être attentif, continuellement attentif, pour ne pas laisser mes soucis AFib prendre le dessus.

Je m’assure de dormir dans une position où je ne peux pas sentir mon rythme cardiaque (c’est-à-dire, réduire l’obsession de la fréquence et du rythme). Je ne prends pas de lecture d’ECG Apple Watch à moins que je sois étourdi ou que j’ai d’autres symptômes (c’est-à-dire que l’ignorance est un bonheur dans des circonstances «normales»). Je mets en œuvre des stratégies de pleine conscience lorsque je sens que mes pensées reviennent à la catastrophisation de la fibrillation auriculaire – une pratique appelée SOBER : Arrêtez, observez, respirez, développez la conscience, répondez (ne réagissez pas). Et je me concentre sur ma gratitude d’être en rythme normal en ce moment.

Ne vous méprenez pas, je n’essaie pas de dire que je peux activer ou désactiver un épisode AFib. Mais je peut faire tout ce qui est en mon pouvoir pour contrôler mon anxiété et mes pensées afin de créer un environnement physique qui soutient et accueille le rythme sinusal normal. Le simple fait d’écrire ce billet de blog était un rappel thérapeutique ! Mais gérer mes réflexions sur l’AFib est toujours un travail en cours.

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