Ma vie était radicalement différente de vivre dans des conditions météorologiques à plus de 90 degrés par rapport à vivre dans l’hiver rigoureux de Chicago. J’ai servi à l’étranger pendant un an en Arabie Saoudite et au Koweït, deux des endroits les plus chauds où j’ai jamais voyagé.
Pendant toute la durée de mon déploiement, je n’ai pas ressenti psoriasis. Ma peau s’est en fait complètement réparée lors de notre formation préalable au déploiement à Fort McGregor, au Texas. Après seulement quelques mois de temps ensoleillé, la seule chose qui restait sur mon corps était quelques plaques blanches de psoriasis.
A mi-parcours de ma tournée au Moyen-Orient, j’avais totalement oublié que j’avais du psoriasis. Je ne faisais pas face aux poussées, à la sécheresse, aux rougeurs et à l’insécurité. Réfléchir à cette époque me fascine. La moitié de moi dit que le déploiement a été un si bon moment. La moitié de moi dit que le déploiement a été l’une des années les plus difficiles de ma vie.
L’absence de mon psoriasis m’a rendu reconnaissant d’être en déploiement. Mais l’absence de mes proches à la maison m’a donné le mal du pays. Il y a eu un échange. La peau claire à des milliers de kilomètres de chez moi dans des endroits où je ne suis jamais allé auparavant.
À quoi ressemble mon psoriasis à Chicago ? Vers la fin de l’automne, la température chute à 40 ou 30 ans et mon la peau commence à réagir. je vais avoir peu de rouge poussées qui finissent par faire tomber les peaux mortes.
Il y a des marques sous mes vêtements que personne ne connaîtrait s’ils me regardaient. Les seuls endroits où les gens verraient mon psoriasis sont sur mes bras, mes jambes, mes coudes et parfois mon visage. Certaines poussées peuvent être si graves que je les gratte et arrache accidentellement la peau prématurément au point où il y a un peu de sang.
En plus de cela, les marques se présentent au fur et à mesure qu’il fait froid. Si je ne parviens pas à m’emballer correctement, j’en paie le prix. Au fil des années, j’ai appris ma leçon et fait tout ce qu’il faut pour éviter une trop grande exposition aux vents froids.
Le gros point à retenir est que votre environnement peut fortement affecter votre peau. En raison de mon psoriasis, j’ai envisagé de déménager, mais j’en suis venu à appeler cet endroit chez moi. À un moment donné, je devrai peut-être déménager, même pour un an, dans un endroit plus chaud. Je suis au moins reconnaissant d’être conscient de mon choix d’emplacement et d’avoir des choses à considérer. Mon psoriasis est un peu sous mon contrôle.
Crédit photo : George Imrie Photography / Moment via Getty Images